dimanche 18 juin 2017

Une trouvaille inattendue

Sandra, la collègue qui m’accompagnait pendant le voyage, venait de partir et à partir de ce moment-là, j’allais vagabonder toute seule, à mon gré, et cela ne m’était pas du tout désagréable. En fait, la compagnie de Sandra m’empêchait de regarder l’horizon librement. Ce paysage si vaste, si lumineux, complètement dégagé de nuages.

L’infini de l’espace était envahi peu à peu, silencieusement (malgré le craquement des petites pierres sous les poids des roues) : par les fenêtres grandes ouvertes entrait une brise à la fois chaude et douce qui m’invitait à apprécier ce paysage, qui défilait avec lenteur. J’étais au fin fond du sertao brésilien, savourant chaque mètre de ce travelling infini.

Tout à coup, je l’ai vu. Immense, impavide colosse, comme dans les livres d’Histoire de mon enfance.  Oui... le mont Pascoal, le même qu’avaient vu les premiers arrivants en terre brésilienne.


Dorénavant, il demeure dans ma mémoire deux représentations associées de ce mont : le mont Pascoal vécu, du présent - et sa répresentation sur les livres d’Histoire d’autrefois.  Et je poursuivis mon voyage, enrichie par cette trouvaille inattendue.
Lucia Thébaud

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire